Originaire de l’île de la Réunion, Lewis Joly est un photojournaliste basé à Paris.
« À 18 ans, comme nombre d’insulaires, j’ai quitté l’île bac en poche afin d’étudier l’image et la technique à l’école Icart Photo.
En 2015 je pars au Pérou, réaliser un premier reportage sur les impacts de la pollution dans la ville de La Oroya, ancien fleuron industriel de l’altiplano andin. Le photojournalisme devient une évidence. A mon retour, j’intègre Sipa Press. Une deuxième école où je me suis formé à la photo d’actualité : politique, sujets de société ainsi que reportage international.
J’ai couvert les attentats du 13 novembre, la crise migratoire en Europe, l’élection présidentielle de 2017, la crise au Liban ou encore l’épidémie de Covid-19. J’ai aussi conservé un lien avec l’océan Indien le temps d’un reportage autofinancé sur la plus grande maternité de France à Mayotte.
En 2018, je pars un mois en Israël et Palestine pour couvrir le conflit lié aux 70 ans de la création de l’état hébreu. Passionné par cette région du monde, je m’installe un temps en Jordanie. Depuis 2019, Associated Press (AP) a fait de moi l’un de ses principaux photographes pigistes à Paris.
Pendant ces années, j’ai mûri un projet sur mon île natale. À bientôt 30 ans, désirex de rendre compte du quotidien des insulaire au-delà des clichés, je souhaite inscrire un travail plus personnel dans une temporalité longue. C’est ainsi que je pourrai raconter au mieux La Réunion, ses particularismes et sa part de France. » – Lewis Joly