Visuel de l'émission radiophonique « Écouter le monde » de RFI -  - © Pascale Evrard
Terminé

Écouter le monde - Le son qui reste

17 h – 20 h

Petit auditorium

Visuel de l'émission radiophonique « Écouter le monde » de RFI - - © Pascale Evrard

La 3e édition des rencontres d’Écouter le monde à la BnF est consacrée aux sons qui restent en mémoire, aux voix inoubliables et à la poésie.

Depuis dix ans, Monica Fantini collecte, enregistre et recompose des pièces sonores à partir de sons des cinq continents, pour l’émission de Radio France internationale et la plateforme participative Écouter le monde. Chaque son témoigne d’un vécu, d’un lieu, d’une époque, d’une culture : en quelques secondes, un Parisien reconnaîtra celui du métro ou un Dakarois celui des cars rapides qui sillonnent la ville… Mais comment les sons du quotidien de Bamako parviennent-ils aux oreilles d’une Vénitienne, dont l’écoute est imprégnée d’une mémoire différente, d’un autre imaginaire et d’un autre vécu ? Quel est le son qui reste ?

Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics. Enfin, les créations sonores d’Écouter le monde font régulièrement l’objet de présentations publiques dans des festivals, expositions, colloques…

À travers des séances d’écoute, des lectures et une rencontre avec Giulia Camin du Centre international de poésie Marseille (Cipm), cette soirée d’étude propose une réflexion autour de la mémoire sonore et de la poésie. 

En savoir plus sur Écouter le monde

En partenariat avec RFI

Programme

17 h – Archives vivantes : à l’écoute de nos mémoires sonores

Que veut dire “écouter” ? C’est à partir de cette question que toutes les créations d’Écouter le monde tentent de multiplier nos perceptions.

Composés de sons du quotidien, des portraits de villes et de lieux racontent comment l’environnement sonore enveloppe et nourrit nos vies et nos imaginaires. Des interviews d’artistes et de chercheurs toujours entrelacées de séquences sonores dressent un inventaire non-exhaustif des multiples manières de prêter l’oreille aux cités et au monde sauvage. Des portraits intimes de personnes d’âge, culture et milieu différents sollicitent et questionnent les représentations de notre monde intérieur. Que nous reste-t-il de tout ce que nous entendons ?

Écouter le monde propose une séance d’écoute en donnant une place privilégiée aux extraits des séries suivantes :
- « Le son pour le dire » s’intéresse aux sens et aux sonorités des mots en plusieurs langues : craquement, murmure, silence, fracas, souffle, cri… Car au-delà de sa musicalité propre, chaque langue est aussi un instrument d’appréhension du réel et une fabrique de souvenirs.
- « Le son qui reste » donne à entendre la mémoire sonore de chacun. Que gardons-nous de ce que nous entendons et pourquoi ?
- « Par cœur » donne voix à l’inoubliable. Quels mots, poèmes, berceuses, slogans, chansons… avons-nous retenus par cœur? Pourquoi ne les avons-nous pas oubliés ? Comment se forge notre mémoire sonore et comment nous construit-elle ?

Avec Monica Fantini, auteure et initiatrice de l’émission et de la plateforme participative Écouter le monde.


18 h 15 – Paroles de poètes à l’écoute du monde : rencontre avec Giulia Camin et lancement du nouvel appel à participation d’Écouter le monde

La poésie a toujours nourri les créations d’Écouter le monde, en particulier la série d’émissions consacrées aux cultures orales et à ce que nous connaissons par cœur. Des mises en voix ont aussi fait l’objet d’émissions réalisées à partir d’un travail de recherche effectué au Centre international de poésie (Cipm) à Marseille.

La rencontre avec Giulia Camin, responsable de la bibliothèque du Cipm, permettra de découvrir l’un des fonds d’archives de poésie contemporaine parmi les plus riches au monde et d’évoquer les liens qui s’établissent entre poésie, écoute et mémoire.

Pourquoi la poésie ? Car elle est la forme la plus créative du langage. Et parce que comme la musique, elle sonne et résonne, convoque l’imaginaire, parle du monde et l’interroge, libérée des discours formatés.

Avec cet appel à participation, ce nouveau chantier d’Écouter le monde – « Paroles de poètes à l’écoute du monde » – veut donner à entendre la poésie à partir d’une sélection de créations sonores issue des archives audiovisuelles du Cipm, de la Bibliothèque nationale de France et d’Écouter le monde.

Quels sont les poèmes que vous connaissez par cœur? Quels poèmes aimeriez-vous partager et sous quelle forme voudriez-vous les mettre en voix ? Du repérage à la mise en ondes, en collaboration avec le Centre international de poésie Marseille, Écouter le monde souhaite créer un réseau autour des “poètes à l’écoute du monde” et s’adresser à un large public :
- Constituer un corpus de poèmes
- Produire une série de pièces radiophoniques composées à partir de ce corpus qui seront diffusées dans l’émission Écouter le monde sur RFI.

Avec Giulia Camin, responsable de la Bibliothèque de poésie contemporaine du Centre international de poésie Marseille et Monica Fantini.


L’appel à participation “Paroles de poètes à l’écoute du monde”

Cet appel à participation s’adresse à tous : particuliers, bibliothèques, centres de poésie, librairies, maisons d’édition… susceptibles de contribuer au projet en proposant un ou plusieurs textes poétiques. Le réseau ainsi créé aura vocation à diffuser et à valoriser, auprès d’un large public, les ressources et pièces réalisées autour de la poésie.

Sa présentation lors de cette troisième édition d’Écouter le monde à la BnF, sera l’occasion de le concevoir dans sa forme définitive. Le public pourra intervenir et participer à sa conception. L’appel à participation fera ensuite l’objet d’une publication sur le site d’Écouter le monde pour une diffusion internationale.

Si vous souhaitez apporter votre contribution écrivez à : monica.fantini@rfi.fr
 

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Informations pratiques

tarifs et conditions d’accès
 

Entrée gratuite – Réservation conseillée
Il est recommandé de se présenter en avance (jusqu’à 20 minutes avant la manifestation)

Date et Horaires

Vendredi 17 novembre 2023
17 h – 20 h

Accès

François-Mitterrand – Petit auditorium
Quai François-Mauriac – Paris 13e
Entrée Est face à la rue Émile Durkheim