La réparation physique des documents : consolidation et restauration traditionnelle
Le restaurateur, en respectant dans la mesure du possible le mode de fabrication original, remplace ou consolide des éléments abîmés du corps d’ouvrage ou de la reliure.
La restauration des livres et des documents en feuilles non reliés a connu au fil du temps une évolution dans ses pratiques et sa déontologie pour aboutir à cinq grands principes admis par la communauté internationale :
- réversibilité des traitements,
- visibilité de toutes les interventions,
- respect des techniques anciennes,
- compatibilité des matériaux et des produits utilisés pour les restaurations,
- fidélité et respect des décors en suivant les principes énoncés.
D’autre part, la notion « d’intervention minimaliste » sur les documents dont les éléments composant la couture et la reliure sont dits « archéologiques » tend à s’étendre : dans ce cas précis, l’intervention peut être limitée au réassemblage des parties disjointes de l’ouvrage. Le document aura pu être, au préalable ou pendant la restauration, microfilmé, voire dorénavant numérisé.
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Les traitements semi-industriels
L’unité de désinfection du Centre technique de Bussy-Saint-Georges, ouverte à d’autres institutions, permet de traiter à l’oxyde d’éthylène les collections infectées par des insectes, des moisissures ou des bactéries. Ce traitement est opéré sous le contrôle du laboratoire.
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