Studio d'enregistrement -  - © Luc Verrier
Terminé

Les studios d’enregistrement en France

14 h - 19 h

Petit auditorium

Studio d'enregistrement - - © Luc Verrier

À l’occasion de la parution de l’ouvrage de Manuel Jacquinet, Studios de légende en France, que sont devenus nos Abbey Road français ?, une demi-journée d’étude retrace l’histoire des studios d’enregistrement en France.

Jusqu’au début des années 1960, les grandes sociétés discographiques françaises que sont Pathé (studio à Boulogne-Billancourt), Vogue (studio Hauteville), Barclay (studio Hoche) ou encore Philips (studio Blanqui) possédaient leur propre studio d’enregistrement, leur structure de distribution et parfois leur propre usine de pressage. Au tournant des années 1950/1960, les premiers studios d’enregistrement dits « indépendants », gérés et conçus par des ingénieurs du son, vont voir le jour. Au-delà des artistes et groupes français, ils accueillent, surtout à partir de la fin des années 1960, les grands noms de la scène internationale : Pink Floyd, David Bowie, The Cure, Prince, les Rolling Stones, et plus récemment Lady Gaga, Eminem ou encore Arcade Fire, ont défilé dans ces lieux secrets où sont réalisés les succès d’hier et d’aujourd’hui.

Programme

14 h - 14 h 15 – Introduction

Par Marie de Laubier, directrice des collections de la Bibliothèque nationale de France, et Manuel Jacquinet.

14 h 15 - 15 h 45 – Les studios indépendants des années 1960 aux années 1980 (table ronde)

D’abord parisiens (Europa Sonor et Davout), les studios d’enregistrement indépendants s’éloignent de la capitale pour devenir « résidentiels » : les studios d’Hérouville, Miraval, Super Bear, Venus. Certains d’entre eux participent à l’éclosion de scènes locales, comme ce fut le cas notamment à Toulouse (studios Condorcet et studio Polygone) avec l’émergence d’artistes tels que Gold, Francis Cabrel, Art Mengo ou encore Jean-Pierre Mader.
En présence de Claude Ermelin, ingénieur du son à Europa Sonor et aux studios Davout, Patrick Jauneaud, ingénieur du son à Super Bear, Jean-Michel Porterie, co-fondateur du Studio Condorcet et Erick Benzi, ingénieur du son au studio Venus. Modérateur : Franck Ernould.

15 h 45 - 16 h – Pause – Dédicace par Manuel Jacquinet de son livre à l’entrée du petit auditoium

16 h - 17 h 30 – Le son des studios, la genèse de trois chansons

Retour sur la création de trois chansons en présence des ingénieurs du son qui les ont enregistrées. Laurent Thibault évoquera Champagne de Jacques Higelin, Steven Forward le titre Bonnie and Clyde d’Axel Bauer et Patrick Jauneaud un titre de Piers Faccini. Modérateur : Pascal Bussy.

17 h 30 - 18 h – Comment enregistrer la musique aujourd’hui ? L’exemple de la création du Château sur la Loire et la reprise du studio du château d’Hérouville.

En présence de Jean Taxis, ingénieur du son et propriétaire du studio du Val d’Orge de 1987 à 2015, qui a repris avec deux associés les studios du château d’Hérouville, et Laurent Thibault, gérant des studios d’Hérouville de 1974 à 1985, fondateur du Château sur la Loire, studio d’enregistrement mais également lieu de formation, de cours de maître, de concerts et de distribution. Modérateur : Manuel Jacquinet

18 h 15 - 19 h – Clôture musicale

Avec le duo Les Facteurs chevaux, chanson française folk.

Informations pratiques

tarifs et conditions d’accès

Entrée gratuite – Réservation fortement recommandée sur l’application Affluences ou affluences.com
Il est recommandé de se présenter en avance (jusqu’à 20 minutes avant la manifestation)

Date et Horaires

 Jeudi 10 mars 2022
14 h – 19 h 

Accès

François-Mitterrand - Petit auditorium
Quai François-Mauriac – Paris 13e
Entrée Est face à la rue Émile Durkheim