Lire et publier en temps de guerre

13 mai 2014 | Site François-Mitterrand
Les célébrations du centenaire de la Grande Guerre et l’exposition Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde à la BnF (jusqu’au 3 août 2014) sont l’occasion de s’interroger sur les spécificités de la lecture et de l’édition en temps de guerre au XXe siècle. « La lecture n’a connu de grandes passions collectives que chez ceux que la guerre ou l’oppression avaient jetés vers elle comme un ultime recours », écrivait Hubert Nyssen, le fondateur des Éditions Actes Sud, tant il est vrai que pendant les conflits, la lecture des livres et de la presse constitue une façon de s’évader d’un quotidien angoissant, comme un outil de compréhension des événements. En dépit de la désorganisation de l’économie et de la pénurie de papier, les éditeurs s’efforcent donc de répondre à cette soif de lecture, en adaptant leur offre, en prenant parti ou non, en déjouant la censure parfois… si bien que le paysage éditorial peut se retrouver durablement marqué, voire entièrement reconfiguré au sortir du conflit.
Historiens et professionnels des bibliothèques analyseront comment, dans la tourmente de la guerre, lecteurs et éditeurs s’accommodent de circonstances douloureuses et trouvent dans le livre un espace de liberté.

 

Ouverture

Pascal Fouché, historien et éditeur

Durée : 21 min

Écouter la conférence :

Le cafard enchaîné ou l’art de se boyauter dans les tranchées: les gazettes de poilus

Carine Picaud, Réserve des livres rares, BnF

Durée : 37 min

Écouter la conférence :

Alger capitale littéraire (1940-1944) : Max-Pol Fouchet, la revue Fontaine et Edmond Charlot

François Vignale, Centre de recherches historiques de l’Ouest, Université du Maine

Durée : 51 min

Écouter la conférence :

Mutation du champ éditorial québécois autour de la Seconde Guerre mondiale

Martin Doré, Université de Sherbrooke

Durée : 49 min

Écouter la conférence :

 

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