Agnès Sandras
Conservatrice des bibliothèques, chargée des collections d’histoire de France, BnF. Historienne, chercheur associée au centre Zola (Institut des textes et manuscrits modernes, ITEM-CNRS)
En raison des directives gouvernementales liées à la situation sanitaire, les expositions restent fermées jusqu'à nouvelle consigne. Les manifestations culturelles ne peuvent pas accueillir de public mais sont en grande partie diffusées en ligne.
La bibliothèque tous publics est ouverte du mardi au vendredi de 10 h à 17 h.
Les bibliothèques de recherche sont ouvertes, sur le site François-Mitterrand, le lundi de 14 h à 17 h et du mardi au vendredi de 10 h à 17 h, et, sur les sites Richelieu, Arsenal et Opéra, de 10 h à 17 h du lundi au vendredi. Consulter les modalités d'accès
Conservatrice des bibliothèques, chargée des collections d’histoire de France, BnF. Historienne, chercheur associée au centre Zola (Institut des textes et manuscrits modernes, ITEM-CNRS)
Si emprunter à la bibliothèque est pour l’usager d’aujourd’hui une évidence, un service parfois considéré comme consubstantiel à l’idée même de bibliothèque , le prêt s’inscrit pourtant dans une histoire relativement récente, aujourd’hui interrogée par la révolution numérique. L’emprunt comme usage de la bibliothèque peut ainsi être analysé comme une pratique sociale qui témoigne d’un certain rapport – moral, économique, technologique – au livre comme à l’institution qui le conserve. Il est également historiquement lié à la notion d’égal accès aux œuvres et au savoir. À l’heure du numérique, de l’open access et de la bibliothèque comme « troisième lieu », le prêt est cependant remis en cause et à travers lui, c’est la fonction même de la bibliothèque et la place qu’elle doit occuper dans la cité qui sont remises en question. Où en est la bibliothèque de prêt au XXIe siècle ?
En partenariat avec l’ENSSIB et l’École Nationale des Chartes.