C’est sans doute dès 1452, année où il obtint son garde de bachelier ès arts, que Guillaume Fichet commença à enseigner la rhétorique. La Rhetorica qu’il fit imprimer par l’atelier de la Sorbonne en 1471 est le fruit de cet enseignement, inspiré essentiellement des œuvres oratoires de Cicéron et de la rhétorique de l’humaniste Georges de Trébizonde, imprimée à Venise en 1434. L’exemplaire reproduit comporte en tête une épître adressée au cardinal Charles de Bourbon, dont les armes figurent dans l’encadrement. En 1523, on le trouve cité dans l’inventaire dressé sur ordre de François Ier lors de la saisie des biens du connétable de Bourbon passé au service de l’Empereur.
![Psalterium cum canticis. Hymni. [Mayence] : Johannes Fust et Peter Schöffer, 1457. In-folio](/sites/default/files/styles/mediatheque_thematique/public/2019-03/psautier%20liturgique%20.jpg?h=5244ab0e&itok=1qTpLz3M)
C’est sans doute dès 1452, année où il obtint son garde de bachelier ès arts, que Guillaume Fichet commença à enseigner la rhétorique. La Rhetorica qu’il fit imprimer par l’atelier de la Sorbonne en 1471 est le fruit de cet enseignement, inspiré essentiellement des œuvres oratoires de Cicéron et de la rhétorique de l’humaniste Georges de Trébizonde, imprimée à Venise en 1434. L’exemplaire reproduit comporte en tête une épître adressée au cardinal Charles de Bourbon, dont les armes figurent dans l’encadrement. En 1523, on le trouve cité dans l’inventaire dressé sur ordre de François Ier lors de la saisie des biens du connétable de Bourbon passé au service de l’Empereur.