Ressources numériques – Pionniers de la photographie

En 1900, la photographie a soixante ans. Affaire de peintres et de scientifiques à ses débuts, elle devient vite une profession, puis une industrie, enfin un art à part entière. Les origines du médium sont marquées par des personnalités souvent venues de la peinture et dont la créativité s’exprime à la fois sur le plan artistique et sur le plan technique. Félix Nadar ou Gustave Le Gray multiplient les inventions. Mais ce qui reste aujourd’hui de leurs œuvres, comme de celles de Girault de Prangey, pionnier du daguerréotype, ou d’Eugène Atget qui fait revivre le Vieux Paris et ses habitants, ce sont des regards d’artistes dont la sensibilité continue de nous émouvoir.

Expositions virtuelles

Les Nadar, une légende photographique

Des Nadar, on connaît surtout le génial et flamboyant Félix, caricaturiste, portraitiste et inventeur. Mais qui connaît son frère Adrien, artiste bohème et photographe inspiré, ou son fils Paul, chef d’entreprise moderne et premier représentant de Kodak en France ? L’exposition invite à découvrir les « trois Nadar » et l’histoire de leurs ateliers de portrait, où le tout Paris a « apporté sa tête au photographe », comme cela se disait à l’époque.

Les Nadar, une légende photographique

Gustave Le Gray

Gustave Le Gray (1820-1884), photographe et inventeur, a défendu le statut de la photographie en tant qu’art et abordé tous les genres - portrait, nu, vue d’architecture, reportage - ne cessant de mettre la technique au service de son art. 

Gustave Le Gray

Eugène Atget, une rétrospective

Eugène Atget, né il y a 150 ans, a transformé, par ses photographies, le regard sur la ville. Trait d’union entre le XIXe et le XXe siècle, il a su voir la ville en dehors de l’architecture monumentale, s’intéressant aux vitrines, au mobilier urbain, aux poignées de portes… mais aussi aux intérieurs, aux petits métiers et à ces zones, aux marges de la ville, où sont relégués les exclus du développement urbain.
Eugène Atget, une rétrospective

Des photographes pour l’empereur : les albums de Napoléon III

Le règne de Napoléon III (1852-1870) coïncide avec l’essor spectaculaire de la photographie. Il voulait faire de son règne celui du progrès scientifique et social, de l’industrie et des arts et de la grandeur retrouvée de la France. La photographie, symbole d’avancée technique, doit à ses yeux fixer l’image d’un règne moderne.

Des photographes pour l’empereur : les albums de Napoléon III

L’Orient des photographes

La photographie en Orient revêt deux aspects principaux : une pratique individuelle d’amateurs, de peintres, d’archéologues, d’hommes de lettres ou de simples curieux, et un produit de plus grande diffusion, commercialisé sur place.

L’Orient des photographes

Sur Gallica

 

Sur Gallica, découvrez la photographie à travers un choix de clichés mais aussi plusieurs sélections qui vous permettent d’accéder à des corpus thématiques : ces ensembles proposent ainsi des photographies de 1839 à 1940 classées par procédé, collection ou photographe (Nadar, Le Gray, Atget, etc.), des images de sports, de spectacles, ou encore celles de la Société de géographie.

Découvrer la sélection sur la photographie

Photographes et photographie, 1839 – 1940

Explorez les collections de photographies de la BnF, fonds artistique et documentaire exceptionnel, constitué dès les débuts de l’histoire de la photographie, en perpétuel enrichissement.

Photographes et photographie, 1839 – 1940

Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892)

Pionnier du daguerréotype, le Langrois Joseph-Philibert Girault de Prangey s’est imposé parmi les figures majeures des débuts de la photographie française. Son œuvre a été majoritairement réalisée entre 1842 et 1844, lors d’un tour du bassin méditerranéen de l’Italie à l’Égypte en passant par la Grèce, la Turquie, la Syrie, le Liban, Jérusalem et la Palestine.

Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892)

Adalbert (1812-1871) et Eugène Cuvelier (1837-1900)

L’œuvre photographique des Cuvelier père et fils entretient des rapports étroits avec la peinture. Dans leurs productions, parfois difficiles à démêler, dominent des paysages champêtres et forestiers mais on leur doit aussi quelques admirables portraits et natures mortes

Adalbert (1812-1871) et Eugène Cuvelier (1837-1900)

Juliet Margaret Cameron (1815-1879)

À 48 ans, Julia Margaret Cameron découvre la photographie et se passionne pour la pratique de cet art. Elle crée un style, reconnaissable notamment dans ses portraits très contrastés et ténébreux.

Juliet Margaret Cameron (1815-1879)

Henri Le Secq (1818-1882)

Peintre, graveur et collectionneur de ferronnerie, Henri le Secq se consacra pendant une décennie à la photographie, ce qui suffit à faire de lui l’un des principaux maîtres des « primitifs » du médium.

Henri Le Secq (1818-1882)

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