Philippe Audegean
Professeur des universités en philosophie, université de Nice-Côte d’Azur.
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Professeur des universités en philosophie, université de Nice-Côte d’Azur.
Les Lumières lombardes sont généralement considérées comme le fleuron des Lumières italiennes, et Beccaria comme le fleuron des Lumières lombardes. Celui-ci n’a-t-il pas donné dès 1764 le signal du départ de la bataille abolitionniste ? Pourtant, un texte contre la peine de mort avait déjà été rédigé à Florence dès 1760. Et c’est à Florence encore que la peine de mort a été abolie pour la première fois au monde, en 1786. Au-delà de leurs caractéristiques propres, les Lumières lombardes expriment donc aussi une spécificité plus générale des Lumières italiennes. La conférence interroge cette spécificité à partir du rôle pionnier et précurseur de l’Italie dans l’histoire encore jeune de l’abolition de la peine de mort.
Cette conférence, par Philippe Audegean, professeur des universités en philosophie, université de Nice-Côte d’Azur, est diffusée en différé dans le cadre du cycle « La France et l’Italie au XVIIIe siècle ». Ce cycle de six conférences explore les échanges culturels, artistiques et diplomatiques au XVIIIe siècle entre le puissant royaume de France et la péninsule italienne, avant que celle-ci n’entame son processus d’unification.