Un public éclectique sur le site François-Mitterrand

En 2016, la BnF mène une large enquête sur les publics du site François-Mitterrand. Contrairement à l’homogénéité observée sur le site Richelieu, l’étude révèle une grande diversité de visiteurs accueillis, en termes de profils, d’usages et de connaissance de la BnF. Quatre catégories se dessinent, ainsi qu’une nette différence d’usages entre Haut-de-jardin (pensé comme espace de travail) et Rez-de-jardin (investi comme un impératif de la recherche).

Les usagers des ressources

Pour ces usagers, les plus représentés à la BnF (40% des visiteurs), la Bibliothèque est un lieu privilégié d’étude et de ressources. Ils s’y rendent fréquemment, pour une longue durée (19% restent plus de 7 heures) et la moitié s’y rend depuis plus de 4 ans. Ils s’y rendent seuls, pour étudier des documents issus des collections de la BnF. C’est le public le plus diplômé, avec une large population d’étudiants (en histoire, droit, lettres, arts), de thésards, mais aussi de chercheurs et d’enseignants du supérieur. Habitués des lieux, ils occupent de préférence le Rez-de-jardin.


Les usagers des salles de lectures

Pour ces visiteurs réguliers (73% d’entre eux viennent au moins une fois par semaine), la BnF est avant tout un lieu de travail. Cependant, tous n’utilisent pas ses ressources. Jeunes et étudiants, ils s’y rendent seuls et y restent plusieurs heures pour travailler ou préparer un concours. Au contraire de ce que l’on observe dans les salles de recherche, les fi lières littéraires et de sciences humaines et sociales ne sont que peu représentées, au profit du droit, de l’économie ou de la médecine.


Les visiteurs culturels

Exposition temporaire, conférence ou visite du bâtiment : ces visiteurs investissent la BnF comme un lieu de loisir culturel érudit. Cette catégorie rassemble une large part de primo-visiteurs mais aussi d’habitués de l’institution, 57% d’entre eux venant depuis plus de 4 ans. Particulièrement présents le week-end, ils sont plus âgés que la moyenne, et 1 sur 6 appartient au corps enseignant. C’est une population cultivée, lectrice et amatrice d’expositions et de musées (plus de 10 visites culturelles par an).

Les usagers des espaces libres

Ce public hétéroclite entretient un rapport plus distancié à la BnF. Il n’utilise que les espaces libres d’accès en dehors des salles de lecture pour travailler, notamment afin d’éviter l’accès payant. Jeune et majoritairement étudiante, cette catégorie rassemble aussi des actifs, demandeurs d’emploi et retraités. C’est la catégorie d’usagers la moins diplômée des 4 profils. 58% d’entre eux résident en banlieue et près de la moitié viennent pour la première fois à la BnF.
 

Retrouvez l’étude dans son intégralité

Rapport complet de l'Observatoire des publics 2016 : site François-Mitterrand

FR - PDF - 2.31 Mo

Observatoire des publics de la BnF sur le site François-Mitterrand, enquête réalisée en novembre 2016.

Vos contacts