Utilisation de TapIR et traitement des fonds d'archives et de manuscrits : enquête 2020

L’application TapIR (Traitement automatisé pour la production d’instruments de recherche) a été mise en service début 2019. Après plus d’un an de fonctionnement, le Catalogue collectif de France (CCFr) a souhaité faire un premier état des lieux de l’utilisation de TapIR et de l’état du signalement des fonds de manuscrits et archives dans les bibliothèques. Le questionnaire utilisé pour cette enquête, accessible en ligne du lundi 27 avril au lundi 15 juin 2020, a permis de recueillir 40 réponses, sur environ 130 personnes formées et 76 utilisateurs actifs dans l’outil au premier semestre 2020.

Sans surprise, les personnes exerçant en bibliothèque représentent l’essentiel des répondants (82%). D’autres profils sont cependant présents, parmi lesquels des personnes exerçant dans une structure régionale ou un service d’archives. Le catalogage est logiquement la fonction qui arrive en première position (près de 90%) mais l’encadrement d’autres agents est également bien présent puisque cité par plus de la moitié des personnes.

Lors de l’enquête, TapIR n’était disponible que depuis un an, ce qui explique sans doute la faible proportion de personnes s’estimant expertes dans son utilisation. Près de la moitié se considère tout de même en phase d’apprentissage et devrait donc prochainement être pleinement opérationnelle.

Figure 1 : synthèse des réponses à la question 2 « Actuellement comment qualifieriez-vous votre degré d’expertise dans l’utilisation de TapIR ? »

 

Le manque de pratique et de disponibilité expliquent sans doute un taux d’utilisation modeste de TapIR : un tiers de non-utilisateurs ou d’utilisateurs ponctuels, un tiers d’utilisateurs réguliers et un tiers d’utilisateurs assidus. Une grande majorité de répondants (72 %) évoque aussi des difficultés dans l’utilisation de TapIR, ce qui constitue un frein qu’il faudra lever dès que possible.

Figure 2 : Synthèse des réponses à la question 3 «Utilisez-vous TapIR ?»

 

TapIR bénéficie de divers dispositifs d’accompagnement, parmi lesquels la formation initiale, jugée indispensable par la quasi-totalité des répondants. Les autres dispositifs sont également jugés indispensables par la majorité des personnes mais de manière nettement moins large. Les quatre dispositifs semblent donc devoir être maintenus et éventuellement améliorés.

 

Le signalement des collections dans le CGM semble être en bonne voie, seule une personne indiquant que ce chantier n’est pas prioritaire. Pour autant, la tâche est loin d’être achevée, plus des deux tiers des répondants indiquant que les données sont en cours de mise à jour. Là aussi, des difficultés sont soulignées, notamment dans le classement et l’organisation des collections (cité 16 fois). L’inscription dans un plan régional pourrait sur ce point, comme sur d’autres, se révéler intéressante pour les établissements. Pourtant, seul un tiers des réponses indique que ce levier a été utilisé.

 

 

CATALOGUE COLLECTIF DE FRANCE