20 nov. 2020
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L’ouvrage, initialement rédigé en latin et publié en 1555, consacre un chapitre aux pratiques des magiciens de Bothnie (ancienne région de Suède) : « s’il y a quelqu’un qui désire savoir en quel état vit un sien ami, distant de là cinq cents ou mille lieux, il envoye querir un Lappon, ou Finnon bien expert en céte science ». La gravure illustre le recours à une grenouille de cuivre, ou un serpent, battus par le magicien sur une enclume tandis qu’il marmonne des enchantements jusqu’à ce qu’il tombe au sol, en extase, et demeure quelque temps comme mort. A son réveil, il fera le récit de ce qu’il a vu. Le livre est l’une des sources utilisées par Johannes Gerhard Scheffer pour rédiger l’étude de référence, Lapponia, dédiée au peuple Sami. Ce dernier précise que, ce qu’Olaus Magnus prenait pour un marteau de forgeron, est en fait un maillet fait du bois d’un renne et destiné à frapper un tambour.
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