13 aoû. 2019
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Accès au site François-Mitterrand réglementés du 18 au 25 juillet
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Jean-Jacques Rousseau, écrivain, philosophe et musicien genevois, considéré par certains comme inspirateur de l’écologie moderne, évoque longuement la nature dans plusieurs de ses ouvrages. Ainsi dans Emile ou de l’éducation, il écrit : « Laissez longtemps agir la nature, avant de vous mêler d’agir à sa place, de peur de contrarier ses opérations ».
Les Rêveries d’un promeneur solitaire sont empreintes d’émerveillement pour la nature et d’introspection. Son intérêt pour la botanique est singulier : « La botanique est l’étude d’un oisif et paresseux solitaire : une pointe et une loupe sont tout l’appareil dont il a besoin pour les observer. Il se promène, il erre librement d’un objet à l’autre ; il fait la revue de chaque fleur avec intérêt et curiosité ». (Tiré de : Rêveries d’un promeneur solidaire).
Il fait l’éloge de la simplicité : « Tout est source de mal au-delà du nécessaire physique. La nature ne nous donne que trop de besoins; et c’est au moins une très-haute imprudence de les multiplier sans nécessité, et de mettre ainsi son âme dans une plus grande dépendance » (Dernière réponse à M. Bordes. In : Oeuvres complètes de J.-J. Rousseau. I. Les confessions. Discours. Politique / avec des notes historiques et une table analytique des matières (par G. Petitain et Musset-Pathay).