• Littérature /
  • La banalyse, les institutions du dérisoire

La banalyse, les institutions du dérisoire – 3e partie

Lecteur vidéo is loading.
Temps actuel 0:00
/
Durée 0:00
Chargé: 0%
Progression: 0%
Type de flux EN DIRECT
Temps restant -0:00
1x
La banalyse, les institutions du dérisoire – Partie 3 BnF
Vidéo
La banalyse, les institutions du dérisoire – 2e partie
L’exercice de la banalyse en République socialiste tchécoslovaque – Aux origines de la banalyse – La banalyse, l’art, l’esthétique et la question du lieu commun – Anti-utilitarisme et banalyse : la rencontre impossible ?
14 oct. 2022
Durée : 2 h 44 min

Cette journée d’étude est consacrée à la « banalyse », mouvement critique et expérimental dont la manifestation emblématique, le Congrès ordinaire de banalyse, fut cofondée par Pierre Bazantay et Yves Hélias au début des années 1980 en réponse au triomphe de la « colonisation du réel par la valeur marchande » et aux injonctions de rentabilisation totale des emplois du temps.

Le Congrès ordinaire de banalyse fut fondé en 1982. Il s’est tenu aux Fades, une halte ferroviaire facultative d’une localité du Puy-de-Dôme (France). La seule activité inscrite au programme officiel était, pour l’assemblée générale des congressistes déjà présents, d’attendre et d’accueillir les autres éventuels congressistes à chacun des trains. Le Congrès fut obstinément reconduit pendant dix ans, chaque troisième week-end de juin.

Tenant lieu de manifeste, ce congrès sans objet inspira d’autres propositions en France, en Belgique, aux Açores, au Québec, en République socialiste tchécoslovaque, etc., qui eurent sûrement pour trait commun de convier à déjouer collectivement les pesanteurs du réel tout en mobilisant un état d’esprit ironique autant que sérieux.

Après avoir fait l’objet d’une publication aux éditions Le Jeu de la règle, les archives de banalyse relatives à l’époque des Congrès ont rejoint, pour l’essentiel, les collections de la BnF en 2019. Cette journée d’octobre sera l’occasion, en compagnie de quelques banalystes « historiques » et d’explorateurs de domaines adjacents, de tenter différentes approches de ce qui a pu advenir, ou pas, avec de tels rendez-vous combinant mise en jeu critique de formes institutionnelles et posture expérimentale appliquée au banal.

En partenariat avec Thierry Kerserho, éditeur

John Bok

Banalyste, numéro 1 de la délégation banalytique pragoise

Patrick Marcolini

Maître de conférences en esthétique à l’université Paul-Valéry de Montpellier

Bertrand Rougé

Professeur à l’université de Pau et des Pays de l’Adour

Philippe Chanial

Professeur de sociologie à l’université Paris Cité et directeur de la Revue du MAUSS

Explorer cette thématique : Littérature

17 oct. 2019

« Tous ces mots qu’on dit ! Des mots… » : Sarraute et Beauvoir, ou le dialogue impossible

Explorer cette thématique : La banalyse, les institutions du dérisoire

14 oct. 2022

La banalyse, les institutions du dérisoire – 2e partie

14 oct. 2022

La banalyse, les institutions du dérisoire – 4e partie

14 oct. 2022

La banalyse, les institutions du dérisoire – 1re partie