Un cycle de conférences explore l’origine médiévale et les métamorphoses de quatre personnages emblématiques de la légende arthurienne. Cette deuxième séance présente le personnage ambigu qu’est la fée Morgane.
L’un des personnages de la constellation arthurienne qui retient le plus l’attention est sans doute celui de Morgane, en particulier parmi les personnages féminins. Toutefois, par-delà son nom, Morgane livre des visages très contrastés voire contradictoires non sans lien avec la fascination qu’elle suscite. Demeurant par-delà les siècles le symbole d’un pouvoir féminin inquiétant et ambivalent, la magicienne qui soigne les chevaliers chez Chrétien de Troyes est au XXe siècle une fée séductrice et néfaste.
Myriam White-Le Goff
Maîtresse de conférences en littérature médiévale à l’université d’Arras
Un cycle de conférences explore l’origine médiévale et les métamorphoses de quatre personnages emblématiques de la légende arthurienne. Cette deuxième séance présente le personnage ambigu qu’est la fée Morgane.
L’un des personnages de la constellation arthurienne qui retient le plus l’attention est sans doute celui de Morgane, en particulier parmi les personnages féminins. Toutefois, par-delà son nom, Morgane livre des visages très contrastés voire contradictoires non sans lien avec la fascination qu’elle suscite. Demeurant par-delà les siècles le symbole d’un pouvoir féminin inquiétant et ambivalent, la magicienne qui soigne les chevaliers chez Chrétien de Troyes est au XXe siècle une fée séductrice et néfaste.