Pascal Quignard - Bibliographie

Pascal Quignard, Paris, 1987 © Despatin & Gobeli
Né en 1948, Pascal Quignard passe ses années de jeunesse au Havre, où son père est professeur de lettres classiques au lycée, parmi les ruines d’une ville ravagée par la guerre.
Étudiant en philosophie à l’université de Nanterre pendant les événements de mai 1968, il est l’auteur d’une œuvre romanesque abondante, nourrie notamment par son goût pour la musique et pour les langues et littératures anciennes (il a d’ailleurs traduit Alexandra, de Lycophron).
Son œuvre est inclassable, entre traités, romans, poésie, performances, et parcourue par ses thèmes de prédilection parmi lesquels la mort, la lecture, le silence, les mythologies. Sa réflexion philosophique trouve son expression dans des formes variées et libres, marquée par un questionnement autour de la fragmentation, du morcellement : des êtres, de l’écriture, de la parole, etc.
Il reçoit le prix Goncourt en 2002 pour Les Ombres errantes. Les adaptations cinématographiques de Tous les matins du monde par Alain Corneau et de Villa Amalia par Benoît Jacquot le font connaître du grand public.

 

En 2018, il choisit de donner à la BnF ses archives, qui comprennent aussi quelques-uns de ses manuscrits qu’il a gardés, comme celui de Boutès, enluminé par ses soins, alors qu’il a pour habitude de brûler la plupart d’entre eux.
L’exposition Pascal Quignard, fragments d’une écriture, que la BnF lui consacre en octobre-novembre 2020, invite à voyager dans son œuvre si singulière, à travers correspondances, photographies, manuscrits et éditions rares.
En juin 2023, l’ensemble de son œuvre est couronnée par le 14e Prix de la BnF.
Cette bibliographie sélective vous propose la liste des œuvres de Pascal Quignard disponible en libre-accès dans les salles de lecture H, F et V, ainsi qu’une sélection d’ouvrages, d’articles et de chapitres relatifs à cette œuvre, consultables sur le site François Mitterrand, sous format papier ou électronique.
Pour aller plus loin 

Conférence

« Sur le geste perdu de l’abandon » BnF Durée : 46 min