La Belle verte
Avec
La Belle Verte, Coline Serreau invite à une réflexion sur l’écologie et le féminisme sous forme de conte philosophique. Fraîchement accueilli à sa sortie en salles en 1996, le film, « en avance sur son temps », selon les mots de sa réalisatrice, a connu depuis une seconde vie. La projection sera suivie d’un dialogue entre
Coline Serreau, réalisatrice du film,
Sabrina Calvo, autrice de science-fiction, et
Benoit Labbouz, ingénieur de recherche à AgroParisTech.
Des romans très divers
Il serait impossible de citer tous les romans qui évoquent ces questions, mais on peut tenter de dresser un panorama permettant de découvrir des romans de genres et thématiques très variés.
D’autres romanciers problématisent les questions de l’épuisement des ressources naturelles, de la pollution et du réchauffement climatique induits par le consumérisme et la mondialisation, comme Guillaume Poix dans
Les fils conducteurs, Xabi Molia dans
Avant de disparaître, ou Joël Baqué dans
La Fonte des glaces. Dans
Le règne du vivant Alice Ferney dénonce le pillage de la mer et plaide pour la sauvegarde des océans à la suite des actions de Paul Watson qui a servi de modèle pour camper le protagoniste. La menace que fait peser l’énergie nucléaire est présente par exemple dans
La centrale d’Élisabeth Filhol ou
Ostwald de Thomas Flahaut.
Le retour à la nature est également un sujet récurrent, ouvrant la voie aux interrogations sur notre manière d’habiter le monde, à la célébration ou à l’angoisse devant les paysages sauvages :
Notre vie dans les forêts de Marie Darrieussecq,
Arcadie d’Emmanuelle Bayamack-Tam, qui vient de recevoir le prix du Livre Inter 2019,
Taqawan du québecois Eric Plamondon,
Les derniers indiens de Marie-Hélène Lafon
.
D’autres romans se placent après la catastrophe, dans une nature envahissante et hostile pour
Le dernier monde de Céline Minard, en orbite dans
Hors-sol de Pierre Alferi. C’est également le cas de nombreux romans de science-fiction, parmi lesquels on peut citer
AquaTM de Jean-Marc Ligny ou
Malboire de Camille Leboulanger.
Le roman policier n’est pas en reste sur avec des thrillers écologistes comme ceux de Patrick Nottret, (
Poison vert par exemple) ou de Stéphanie Benson (
Le diable en vert).Et le roman graphique s’empare aussi de ces thèmes, de manières très diverses, avec par exemple récemment
Les grands espaces de Catherine Meurisse,
The End de Zep ou
Bug d’Enki Bilal.
Quelques études critiques
Des ressources en ligne
On peut enfin lire en ligne :