Lettre du CCFr nº43 (mars 2023)
Actualités de la Base patrimoine
La Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine de Grenoble a entrepris un important travail de mise à jour et d’enrichissement pour ses collections patrimoniales dans le CCFr.
Ce chantier concerne plus de 300 000 notices bibliographiques des principales collections patrimoniales de l’établissement avec des ajouts conséquents.
Le fonds ancien général se compose de littérature des XVIe, XVIIe (Mazarinades et classiques) et XVIIIe siècles : comédies, tragédies, livres de voyage, de géographie, de droit et de théologie.
Le fonds dauphinois est un remarquable fonds local de par la richesse de ses documents sur l’ancienne province du Dauphiné, ayant un auteur, un sujet, un éditeur ou imprimeur dauphinois.
De nombreux fonds spécifiques ajouteront à l’originalité des collections, tel , par exemple, le fonds du juge briançonnais Fréderic Alliey (1799-1856), consacré aux jeux de dames, de cartes et d’échecs. Octave Chevanaz, un autre érudit, légua tout un ensemble de documents sur le contrebandier Mandrin, personnage emblématique du Dauphiné d’Ancien Régime. On notera, également, le fonds Stendhal, qui outre la plupart des manuscrits originaux de l’homme de lettres né à Grenoble, présente toutes ses éditions originales, études, thèses et bibliographies.
Enfin, le fonds des deux frères Champollion, Jean-François, dit le Jeune (1790-1832) et Jacques-Joseph, dit l’aîné (1778-1867) avec des volumes d’expéditions en Arabie et en Égypte, parmi lesquels la célèbre Description de l’Égypte.
D’autres mises à jour à :
- Chaumont à la Maison du livre et de l’affiche avec son fonds ancien
- Limoges à la Bibliothèque Francophone Multimédia, avec le fonds d’État dont certains documents sont numérisés dans la Bibliothèque numérique du Limousin (BnL) dont le contenu est également consultable depuis Gallica.
Et des apports inédits à :
- Marmande, avec le fonds patrimonial de la médiathèque Albert Camus.
- Gap, avec le fonds patrimonial de la médiathèque regroupant des ouvrages pour la jeunesse, le fonds du Grand Séminaire donné à la bibliothèque en 1906 après la séparation de l’Église et de l’État et le fonds particulier de Claude-Bruno Fine, avocat à la Cour royale. Le fonds Hautes-Alpes se compose de brochures et de monographies sur l’histoire locale et la province du Dauphiné.
- Saint-Pierre-des-Corps, avec le fonds spécialisé Chemin de Fer de la bibliothèque municipale dont plusieurs ouvrages sont numérisés sur Gallica.
- Paris, avec le fonds documentaire du Musée de la Chasse et de la Nature conservé à la Bibliothèque de la Fondation François Sommer. Constitué dans les années 50 par cet industriel bibliophile et son épouse Jacqueline, l’ensemble comporte de nombreux traités anciens essentiels à l’histoire de la chasse, des pratiques cynégétiques mais aussi plusieurs ouvrages consacrés aux animaux et à leur comportement.
Sèvres, avec les ouvrages du fonds ancien de la médiathèque qui proviennent, en grande majorité de la bibliothèque communale devenue « Société Libre de la Bibliothèque Populaire de Sèvres » en 1873 et à Sceaux avec les fonds anciens Florian et Voltaire de la médiathèque.
À consulter :
- le site des Bibliothèques municipales de Grenoble, pour l’histoire du fonds Stendhal
- Pagella, le Patrimoine grenoblois en ligne
- Gallica - Les Essentiels de la Littérature avec Stendhal
- le compte Pinterest de la Bibliothèque Francophone de Limoges avec des documents patrimoniaux
À découvrir : le Carnet de recherches « L’histoire à la Bibliothèque nationale de France » :
Ce Carnet présente les collections et les services de l’établissement en histoire médiévale, moderne et contemporaine.
Un article y est dédié aux ressources bibliographiques sur la Révolution française hors BnF. Il est co-écrit par Jaroslav Stanovský bibliothécaire et enseignant-chercheur à la Bibliothèque de Moravie en République tchèque, Yann Kergunteuil et ses collègues du département Philosophie, Histoire, Sciences de l’homme (BnF). De nombreux exemples de fonds spécialisés consacrés à cette période sont cités et tous sont présents dans le CCFr et ses différentes bases : le fonds Coste de la Bibliothèque municipale de Lyon, le fonds des impressions révolutionnaires à Rennes, le fonds Liesville à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, les fonds CollEx de l’Institut d’Histoire de la Révolution française, le fonds Histoires des Révolutions de l’Ouest de la Bibliothèque universitaire de Cholet ou le Musée de la Révolution française à Vizille.
Manuscrits et archives (CGM)
Les inventaires du fonds Eugène Noir de la Bibliothèque municipale de Gray
À la Bibliothèque municipale de Gray : les inventaires des photographies d’Eugène Noir, négociant et photographe amateur (1885-1904) partent d’un recensement de 1641 plaques de verre réparties en 53 boîtes, chacune ayant été numérisée en haute définition ou photographiée en positif.
En savoir plus :
Le fonds ancien graylois et ces photographes amateurs de la fin du XIXe siècle entre potentiel romanesque et bonheur familial.
Les inventaires du fonds DIAC de la la bibliothèque du Musée d’arts de Nantes
À la bibliothèque du Musée d’arts de Nantes, les inventaires du fonds DIAC (Documentation Internationale d’Art Contemporain) représentent plus de 28 mètres linéaires et environ 15 000 dossiers suspendus. Cette masse documentaire concerne des artistes de toutes nationalités de la seconde moitié du 20ème siècle. Les différents types de documents présents sont des catalogues d’exposition, des cartons d’invitation, des coupures de presse, des clichés d’exposition, des correspondances, des affiches… Issu à l’origine de la donation de Gildas Fardel (1906 - 1997) cadre à la Shell Company, amateur d’art et ami de Nina Kandinsky, composé d’œuvres d’art, ce fonds a été enrichi avec des envois réguliers, entre 1958 et 1970 de documents sur l’art (plus de 100 000 en partie catalogués) concernant plus particulièrement les décennies de 1950 et 1960. Il est désormais complété par le Musée.
Consulter dans le fonds DIAC
Dans le CCFr :
- le Catalogue général des manuscrits (CGM) : Artistes A-C ; Artistes D-I ; Artistes J-M ; Artistes N-S ; Artistes T-Z
- le Répertoire de Fonds
- la Base patrimoine : les imprimés
Et aussi sur la photothèque et le catalogue en ligne du Musée de Nantes.
Écouter la présentation du fonds DIAC par Mikaël Pengam, responsable du Pôle documentation, lors des Journées des Pôles associés et de la Coopération 2022 à la BnF (table ronde « La construction d’une bibliothèque numérique collective » du 17 octobre - vidéo à 35 min 31 s) – Bientôt en ligne
La collection Alphonse de Lamartine à la Bibliothèque municipale de Mâcon
À Mâcon, la Bibliothèque municipale valorise la collection Alphonse de Lamartine poète et homme politique (1790-1869) avec désormais ses inventaires en ligne. Ce fonds d’environ 1 100 volumes comprend l’abondante production de l’écrivain, des biographies, des études variées, de nombreux articles et quelques lettres autographes. Sept manuscrits l’enrichissent, entrés par achat ou don : Jocelyn, Raphaël, Histoire des Girondins, Voyage en Orient et Harmonies sacrées.
Consulter le fonds Lamartine dans le CCFr
- Via le Répertoire de Fonds avec la notice descriptive du fonds spécialisé qui pointe directement vers les imprimés de la Base patrimoine. Elle inclut des collections privées : celles de M. Ronot, avoué à Mâcon léguée en 1894, celle de Louis Delorme et enfin celle documentaire de Marie-Renée Morin, ancienne conservatrice en chef de la BnF, et son inventaire dans le CGM.
- Via le widget installé sur le portail de la bibliothèque de Mâcon qui permet de rechercher directement dans les manuscrits du CGM. Parfaitement intégré au portail dont il respecte l’esthétique, celui-ci enrichit utilement la page consacrée au patrimoine de la bibliothèque.
Consulter sur Gallica
- Les Essentiels littérature : Lamartine
- le billet du blog Gallica « Lamartine, une postérité retrouvée ? »
Et aussi avec la bibliothèque municipale de Mâcon
- les Méditations poétiques en vidéo dans Minute Patrimoine réalisée par l’équipe de la Bibliothèque
- le compte twitter dédié à l’œuvre littéraire et poétique de Lamartine en collaboration avec le Musée des Ursulines
Le fonds Seydoux, une histoire familiale et industrielle conservé à la Bibliothèque municipale au Cateau-Cambrésis (Nord)
La Bibliothèque municipale Le Cateau-Cambrésis fait connaître une dynastie patronale avec la publication sur le CGM des inventaires archivistiques de la famille Seydoux qui, dès 1824, développa une importante usine textile lainière de filature et tissage florissante au début du XXe siècle . La donation exceptionnelle de ces archives, grâce à l’Association de la famille, est à l’origine de ce fonds, ensemble divers de correspondances, photographies, cartes postales, dossiers thématiques et documents sur l’industrie textile régionale. Chaque élément qui la compose apporte un éclairage sur l’histoire de l’industrie textile et le paternalisme régnant à l’époque sur la ville, sous différents aspects, humains, économiques, géographiques et techniques.
Découvrir les Usines Seydoux et Cie - Le Cateau-Bousies, album 1900, par Dejongh Frères, photographes
Lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1900, au Grand Palais, une vitrine présente les tissus produits dans les immenses usines de filature et de tissage du Cateau et de Bousies, qui emploient alors des milliers d’ouvriers et d’ouvrières. Cet album est numérisé sur le site des archives numériques du Cateau-Cambrésis avec l’histoire du fonds Seydoux.
Les manuscrits de la Bibliothèque Ceccano d’Avignon
Le signalement de ces manuscrits acquis depuis 1951, se poursuit. Soit un total de près de 7 000 nouveaux composants et plus de 1000 cotes de manuscrits !
Consulter :
- La correspondance adressée par Flaubert à Louise Colet
- Le manuscrit autographe de Que ma joie demeure de Jean Giono
- Le livre de prières richement enluminé de l’antipape d’Avignon Clément VII ainsi que de très nombreux fonds d’érudits et archives de familles provençales jusqu’ici très peu exploités comme les Tonduti de Malijac ou les archives de la maison de Grilhet, barons de Brissac .
Autres publications à :
- Paris, les inventaires du fonds Max Deucht, compositeur et chef d’orchestre pédagogue autrichien (1892-1982) de la Bibliothèque musicale La Grange-Fleuret
- Bouligny, les inventaires de manuscrits sur ses mines avec un ensemble de six estampes originales de Jean Cocteau visibles et encadrées dans les locaux de la Bibliothèque Emile Zola
- Saint-Chamond, l’histoire d’une Bibliothèque Populaire avec les inventaires des archives de la bibliothèque et du legs Dugas-Montel
- Annonay, les inventaires du fonds de la Concentration de la Mégisserie
- Lille Métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (LAM), pour les inventaires du fonds Michel Nedjar
Et aussi à Douai, Nice, Saint-Rémy de Provence, Dunkerque, au Havre, Valenciennes, Compiègne, Limoges, Orléans, Vannes, Calais, Senlis, Nevers, Louviers, La Rochelle, Saint-Amand-les-Eaux.
Le CCFr a rencontré…
Jérôme Sirdey, responsable du département des collections anciennes et spécialisées de la Bibliothèque municipale classée de Lyon (BmL).
Quelles spécificités à Lyon as-tu trouvé dans le cadre de ton activité de professionnel du patrimoine écrit ?
Je suis arrivé à Lyon en 2014 après avoir occupé le poste de coordinateur du programme national de signalement des Manuscrits et Archives au sein du service du CCFr (BnF). Mes journées lyonnaises sont bien remplies. La BmL avec ses 60 km linéaires de rayonnages de documents conservés dans le silo de la Part-Dieu, haut de 17 étages, offre un patrimoine écrit qui est l’un des plus riches de France. Difficile de présenter toutes ces collections d’exception ! Citons la collection Jean-Antoine Louis Coste consacrée à Lyon, les trésors photographiques, estampes et affiches anciennes dont une partie est consultable dans la bibliothèque numérique Numelyo ou le fonds chinois qui vient tout juste d’obtenir sa labellisation CollEx. Certaines collections possèdent cette particularité statutaire d’être des dépôts avec parfois des conditions d’utilisation spécifiques comme la fameuse collection jésuite des Fontaines conservée sur un peu plus de deux étages ou le fonds Michel Chomarat qui a fait l’objet d’une exposition dans nos locaux cet hiver.
Le département des collections anciennes et spécialisées, composé de 20 personnes, a du s’adapter ces dernières années au rythme d’un vaste chantier de réhabilitation de nos espaces de conservation. Entamés en février 2019, avec une phase de préparation dès 2016 (rangement, conditionnement, réparations d’ouvrages, établissement de plans détaillés des collections), les travaux de rénovation du silo (désamiantage, isolation, installation de nouvelles centrales de traitement d’air) ont nécessité le déménagement de plus de 2,5 millions de documents avec externalisations d’une partie d’entre eux et mouvements entre les étages.
Parmi mes diverses tâches, la valorisation des collections est un pan important, ceci via les expositions publiques. La prochaine, prévue en 2024, fait déjà l’objet de nos réflexions et portera sur la représentation du lointain à travers les cartes et les documents iconographiques.
Quelle a été la méthodologie adoptée à la BmL pour mener à bien les différents chantiers de publications sur le Catalogue général des Manuscrits ?
Ce travail considérable a pu bénéficier du soutien financier de l’Etat grâce à la Dotation générale de décentralisation pour les bibliothèques municipales publiques (dossier déposé à la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes en 2021). Le dispositif Appel à projets Patrimoine écrit (APPE) nous avait permis en 2018 de traiter le conditionnement de nos incunables.
L’établissement du dossier de subvention a nécessité de dresser un état des lieux précis des fonds à traiter et d’élaborer un planning prévisionnel de travail sur 3 années. Dans ce premier temps, certains inventaires ont été révisés, comme ceux des fonds Alexandre Lacassagne et Pierre Combet-Descombes pour évaluer précisément les différents temps de traitement avec listage point par point des interventions nécessaires.
Le financement obtenu a permis le recrutement sur une durée de 3 ans, de 3 catalogueurs venus renforcer considérablement l’équipe. Deux phases s’enchaînent ensuite :
- mai - juin 2022 : Intégration dans le CGM d’une douzaine d’inventaires existants (14 000 composants au total) mais nécessitant une révision globale avec plusieurs types de retouches pour obtenir un encodage correct et, un affichage clair et structuré. Elles concernent notamment l’encodage du haut niveau de la description, l’ajout d’attributs permettant de caractériser plus finement le type d’informations, ou encore l’indexation qui a été enrichie les types de cotes. Le tout est réalisé dans un éditeur XML avant importation dans TapIR. L’inventaire des papiers du canut Pierre Charnier, pionnier du mutuellisme lyonnais - il s’agit là d’une petite partie du vaste fonds Fernand Rude - a ainsi été versé dans le CGM après un travail de reprise d’environ 1 mois. Les inventaires des fonds Matthieu Bonafous, Léon Vallas, Louis Calaferte, Jean Reverzy , Gabriele Di Matteo, pour se limiter à ceux-ci, ont également rejoint le CGM au cours de cette première phase du projet. La mise en ligne dans le CCFr du catalogue de la collection des manuscrits musicaux me tient à cœur avec cette satisfaction d’avoir pu insérer leurs incipits, éléments visuels importants pour les chercheurs.
- juillet 2022 - mars 2025 : Signalement d’une liste très fournie de fonds non traités ou de manière incomplète comme celui de la famille de musiciens Reuchsel, non coté, un complément du fonds Orgeret, le fonds Louis Aguettant professeur d’histoire de la littérature et musicologue, les papiers Baudrier sur la production imprimée lyonnaise au XVIe et XVIIe siècles, la correspondance d’Annie Salager, poétesse. Ils compléteront la cinquantaine d’inventaires lyonnais présents dans le CGM.
Quels changements a apporté TapIR ?
J’ai contribué à la publication d’inventaires divers pendant une partie de cette décennie pré-tapirienne qui débuta en 2008 lors de la mise en ligne des notices issues des volumes papier du CGM jusqu’à l’avènement de TapIR en 2019. Il faut se remémorer : le format EAD (Encoded Archival Description) était alors encore un peu confidentiel. Le bibliothécaire travaillait de façon quasi artisanale et sans soutien financier flêché pour le signalement des manuscrits et envoyait au CCFr des fichiers à publier.
D’avoir été un des premiers testeurs de TapIR m’a apporté beaucoup d’élan et d’espoir pour l’avenir du CGM. A Lyon, nous avons de suite adopté cet outil dont avaient besoin les bibliothèques municipales et les établissements hors système universitaire. Dès décembre 2018, nous l’avons utilisé pour signaler des manuscrits et des fonds d’archives. Ce fut magique et très valorisant de les publier quasi instantanément. Ce changement radical alors par rapport à nos anciennes pratiques de travail permit de galvaniser nos équipes et de travailler sur les catalogues nationaux avec un réel confort ! Quelle chance de profiter d’une infrastructure dont le développement et la maintenance sont assurés au niveau national ! Les soucis techniques, s’ils existent parfois, restent du ressort des administrateurs de la BnF qui se penchent dessus avec efficacité et rapidité.
Ainsi, la BmL a derrière elle 4 années intenses d’utilisation de TapIR qui donne de nombreuses satisfactions ergonomiques, nous permettant de rapides avancées. En outre, TapIR répond à plusieurs niveaux de compétences et habitudes de travail en offrant différentes interfaces en mode avancé ou non. Les fonctions de l’outil pourront être enrichies dans les années qui viennent avec quelques améliorations à prévoir sur les affichages de balises, les index genre et forme, la liste des codes fonctions par exemple. Son déploiement rapide dans nos bibliothèques passe par une transmission de savoirs au sein des équipes. Je ne doute pas que cela se produise naturellement. Surtout que, très bonne nouvelle, se prépare pour la rentrée, la publication d’un guide d’utilisation complet concocté par un groupe de travail dont je suis membre et dirigé par Marie-Françoise Roche, coordinatrice du programme national de signalement des Manuscrits et Archives au sein du CCFr.
TapIR… et vous
Se former à l’outil TapIR au cours du premier trimestre 2023, et toujours en compagnie de Tamieu, la mascotte de la communauté TapIR.
Selon la formule établie, une session de formation TapIR pour la publication d’inventaires de fonds d’archives et de manuscrits sur le CGM est proposée prochainement à Paris, Bibliothèque nationale de France (site François-Mitterrand).
Dates :
- 23 mai 2023 pour le module préliminaire en ligne et,
- 2 et 3 juin 2023 pour l’atelier sur place, à la BnF - site François-Mitterrand.
Et sans oublier en parallèle de ce dispositif, des ateliers prévus sur tout le territoire national suivant les besoins et les sollicitations de réseaux ou établissements, menés en concertation avec les différentes Agences régionales du livre.
Pour en connaître les dates et modalités d’inscription, n’hésitez pas à contacter la coordinatrice du Répertoire : repertoireccfr@bnf.fr.
À noter : la prochaine publication du Guide d’utilisation TapIR au 1er semestre 2023.
L’offre de formation à destination des partenaires BnF
Agenda du CCFr et de la Coopération
Retour sur la journée d’étude «Le signalement en bibliothèque ? Tout un programme !» du 26 janvier dernier à Dijon.
Organisée par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté, à destination des responsables de collections patrimoniales et archivistiques, l’équipe du CCFr y est intervenue à 3 voix : Camille Poiret, cheffe de produit, Marie-Françoise Roche, coordinatrice du programme national de signalement des manuscrits et archives, et Alexandre Chautemps, coordinateur du programme de signalement des imprimés, pour une présentation de la mise en œuvre du signalement (organisation, outils et bonnes pratiques), lors de la matinée consacrée aux politiques publiques et élaboration des plans de signalement des fonds des bibliothèques publiques (Plan national pluriannuel 2019-2024).
Cette journée est à voir sur la chaîne Youtube de l’Agence Livre & Lecture.
Présentation du CCFr et de ses fonctionnalités générales
Ouverte aux partenaires de la BnF, cette présentation du CCFr est prévue en distanciel, le jeudi 6 avril prochain de 10h à 12h.
Contenu :
- utiliser et appréhender les modes d’alimentation des grands ensembles bibliographiques gérés par le CCFr : Base patrimoine (9,5 millions de notices), Catalogue général des manuscrits (CGM) ;
- localiser des documents grâce à l’interrogation fédérée des plus grands catalogues en matière d’imprimés et de manuscrits parmi plus de 40 millions de références ;
- repérer d’autres pôles de recherche (bibliothèques, archives, centres de documentation, fonds spécialisés…) dans les Répertoires de bibliothèques (plus de 5 200 établissements) et de fonds (plus de 5 800 fonds décrits).
Inscriptions avant le 30 mars 2023, par courriel auprès d’Éric Barnaud, chargé de formation.
Question/réponse sur le CCFr
Question : Peut-on utiliser le widget pour interroger en même temps les collections de sa bibliothèque décrites dans la Base patrimoine ET dans le CGM ?
Réponse : Oui !
La création d’un widget filtré sur un RCR (numéro d’identification national) qui combine l’interrogation de la Base patrimoine et du CGM est dorénavant effective. Cet outil, mis à votre disposition sur demande, vous permet de proposer sur votre propre site internet une recherche globale sur le CCFr concernant vos fonds patrimoniaux, mariant l’EAD et l’Unimarc et ce, toujours sans hébergement de vos données !
Pour l’utilisateur, c’est la possibilité de trouver des documents d’un même auteur ou sur un même sujet sans avoir besoin de filtrer précisément la nature du document ni même de la connaître (manuscrits ou imprimés).
Les dernières évolutions du CCFr
- La mise en place d’une recherche cartographique pour les fonds,
- La possibilité d’effectuer des rebonds thématiques dans le Répertoire de fonds à partir d’un sujet donné, ou d’une personne, d’un lieu…
- L’arrivée d’une recherche par région dans le formulaire Manuscrits et archives,
- La possibilité d’utiliser son RCR dans le formulaire de recherche globale avancée, pour chercher à la fois dans la Base patrimoine et dans le CGM,
- Plusieurs améliorations au niveau de l’affichage du Répertoire de fonds.
Pour être au plus près des besoins de ses utilisateurs, le CCFr déploie et diversifie son offre de formation et de présentation de ses outils spécifiques. Ainsi, des vidéos d’information générale et des vidéos de formation ont été réalisées.
Localiser des documents grâce au CCFr (vidéo de présentation)
Le CCFr – Vidéos de présentation